Bon Noêl et bone Année 2012

Je cherche la lumière

Dans l'obscurité sans fin,
Je tombe dans l'abîme sans fond,
Je n'ai plus de nom,
Je pars de plus en plus loin,
Où est la lumière?

Y en a-t-il sur terre?
Mon monde est une utopie,
Un rêve parfait
Où on est si léger,
Où on vit vraiment...
Je cherchais la Lumière dans un monde de mensonge...

Sergio

COMMENT

AIMER ENCORE

Que la vie est cruelle

Alors qu'on la croit belle

Souffrance et mort sont là

Qui accompagnent nos pas

L'Homme animal conscient

Depuis la nuit des temps

Est sans cesse confronté

A cette réalité

Si on cherche de nos jours

A suivre ce qui a cours

A bénir le bonheur

A cacher le malheur

Toujours à pas de loup

Il vient et blesse d'un coup

Nous acculant ainsi

Face au sens de notre vie

Il faut trouver alors

Comment survivre encore

En acceptant le mal

En y mettant des cales

Chacune des religions

Apporte ses solutions

Aux souffrances qui nous frappent

A la mort qui nous happe

Si elles disent vrai peut-être

Mais comment se permettre

De croire n'importe quoi

Parce qu'on est aux abois

L'Homme doué de raison

A besoin de maisons

Pour ordonner ses peines

Et supporter ses chaînes

Souffrir seul dans son coin

Cela ne lui va point

Il lui faut le soutien

De tous ceux qui l'aiment bien

Alors ses belles croyances

Qui apportent délivrance

Peuvent prendre racines plus sûres

Dans l'amour qui suture

Sergio

LE BONHEUR

Le bonheur a tout pris

Les ombres de la nuit

Les peurs des matins blêmes

C'est si bon que l'on s'aime

Le bonheur à tout prix

C'est pour lui que je prie

Au fur et à mesure

De nos longs jours obscurs

Le bonheur a tout pris

Les craintes et les cris

Vois dans le ciel azur

Nos cœurs de nouveau purs

Le bonheur atout pris

Et nos êtres épris

Autour d'eux vont et sèment

C'est si bon que l'on s'aime.

Sergio

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APRÈS LES PLUIES

Un rayon de soleil

Illumine aujourd’hui

Mon jardin en sommeil

Après des jours de pluies

Un escargot s’égaye

Sur une feuille qui reluit

Puis s’efface sous la treille

Pour fuir ce qui lui nuit

Les dernières pousses d’oseille

Comme les pauvres millepertuis

Eux aussi s’émerveillent

En sortant de la nuit

Qu’il est doux ce soleil

Dans les beaux jours enfuis

Mon cœur fou s’ensoleille

Et en oublie ses pluies

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BIENVEILLANT

Dans le monde tel qu’il va

Je suis un bienveillant

Qui observe et qui voit

Nos joies et nos tourments

Je traduis nos émois

Dans mes vers en mêlant

Tout ce qui va de soit

Avec nos doutes soûlants

Parce que l’argent sournois

Censure très savamment

J’obéis à d’autres lois

Pour écrire librement

Je dis ce que je crois

Sans craindre les jugements

En montrant d’autres voies

Pour vivre plus sagement

Et demain on aura

Comme on en eut avant

Beaucoup d’hommes tels que moi

Voulant être bienveillants

Car notre monde sans leurs voix

Serait triste et violent

L’humanité se noie

Quand sans cesse on lui ment.

Sergio.

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